Eglise Saint-Michel

Catégorie : , Adresse : Eglise Saint Michel 83300 Draguignan

L’ancienne église paroissiale de Draguignan, édifice considérable rebâti de 1669 à 1682, a été entièrement démolie en 1861. Une construction de style néo-gothique l’a remplacée depuis. Malgré la disparition complète de l’ancienne église, il est facile d’en restituer tous les éléments grâce à des descriptions et des dessins précis. 

Historique 

Dès le XIIe siècle, Draguignan possédait une église paroissiale d’une certaine importance. Reconstruite une première fois au début du XVIe siècle, la nouvelle église, à peine achevée, s’avérait insuffisante, et dès la première moitié du siècle suivant, on songea à la remplacer.

Après de longues tergiversations, l’idée fut sérieusement débattue au Conseil de ville ; en 1642, le projet d’agrandir ou plutôt de refaire l’édifice prit définitivement corps.

De 1649 à 1665, on éleva un clocher haut de 37 mètres. En 1665, le Conseil décide enfin la reconstruction totale de l’église, mais c’est seulement en 1669, à la suite de graves désordres dans la maçonnerie de l’ancienne église que les travaux furent commencés.

À partir de cette date et jusqu’en 1686, la communauté consacra d’importantes sommes d’argent à l’achèvement de la construction. En avril 1692, le gros œuvre était terminé, la consécration solennelle de l’édifice eut lieu le 4 août suivant.

Description 

La nouvelle église, conçue avec une grande simplicité, était sensiblement plus vaste que celle du XVIe siècle (dont on conserva deux chapelles et certaines parties à l’extérieur). La nef unique bordée à droite et à gauche de chapelles de dimensions inégales était vaste. Longue de 33 mètres, elle ne mesurait pas moins de 13 mètres de large.

Elle a été publiée dans les tomes 3 et 4 du Bull. de la Soc. d’Études Scientifiques et Archéologiques de Draguignan (1860-1863). Écrite au moment où l’ancienne église était livrée à la pioche des démolisseurs, l’étude est remarquable par le souci d’exactitude et les connaissances archéologiques de l’auteur. 

 Source : http://provence-historique.mmsh.univ-aix.fr/

 

 

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