Musée des Arts et Traditions Populaires
Situé au cœur de la ville, le musée des Arts et Traditions Populaires a été créé sous l’impulsion de l’association de sauvegarde des Arts et traditions populaires de moyenne Provence dans les années 1980.
Les collections ethnographiques du musée, devenues communautaires en 2007, se sont enrichies au fil du temps avec les dons des hommes et des femmes qui ont vécu et travaillé sur le territoire.
Ces » trésors du quotidien » témoignent des activités des XIXe et XXe siècles.
Ils racontent les savoir-faire, les techniques, et les usages qu’il s’agisse d’agriculture, d’industrie, de religion, ou de festivités. Les expositions temporaires et les actions en direction des publics font le lien entre ces témoins et la réalité du territoire d’aujourd’hui.
La boutique du musée vous présente une sélection de produits inspirés des expositions et met en avant les réalisations d’artisans locaux.
Cadre historique
Avant de devenir propriété de la ville, l’ensemble des bâtiments qu’occupe le musée, appartenait à la Congrégation de l’enfance de Jésus et de Marie dite de la Miséricorde du Bon-Pasteur.
Cette dernière avait acheté en 1818 des maisons ordinaires du XVIIe et XVIIIe siècles et l’hôtel bourgeois du sieur de la Motte pour y installer un noviciat, un pensionnat de jeunes filles et diverses œuvres.
Les collections
Au cœur des vieux quartiers de Draguignan, ce musée, est un lieu de référence dans sa discipline, qui jouit d’une grande renommée.
Il permet de découvrir et d’étudier les conditions de vie et de travail en Moyenne Provence de 1800 jusqu’aux années 1950.
Le musée des A.T.P. (Arts et Traditions Populaires), offre 600 m2 d’expositions permanentes et temporaires sur 3 niveaux, ainsi qu’une présentation en extérieur.
Il rassemble d’importantes collections d’ethnographie régionale à travers des activités pédagogiques, expositions temporaires et projections de documentaires audiovisuels.
C’est un musée possédant le label » Musée de France « .
Différentes activités du musée des A.T.P. et du site :
– Expositions thématiques permanentes, temporaires et itinérantes.
– Rencontres, ateliers en famille, stages découverte.
– Centre de documentation, iconothèque, bibliothèque (ancien fonds de la Société d’agriculture varoise).
– Boutique présentant une sélection de produits inspirés des expositions de produits d’artisans locaux.
Historique du bâtiment et de ses diverses utilisations
La congrégation de Notre-Dame-du-Bon-Pasteur avait acquis au début du XIXe siècle l’hôtel de la Motte et les maisons bourgeoises du XVIIe et XVIIIe siècles de la rue de la Motte (ancienne rue Joseph-Roumaville) pour y installer un noviciat et diverses œuvres.
Les plus anciennes sources connues sur ces bâtiments datent de la fin du XVIIIe siècle où apparaît le nom de » hôtel de la Motte « . L’ancien propriétaires des lieux, Jean Durand, fut assassiné avec sa famille à la Révolution française.
– En 1838, Louis-Charles-Jean-Baptiste Michel, évêque de Fréjus, décide de fonder une congrégation hospitalière et enseignante : la congrégation de Notre-Dame-du-Bon-Pasteur, et un noviciat pour jeunes filles y est créé.
– En 1840, grâce aux fonds des familles des sœurs et de leur travail, la chapelle de style néo-classique, au bas de la rue J. Roumanille, est construite sur le terrain contigu de l’ancienne maison de la Motte.
– En 1852 un décret fixe le statut des » sœurs de Notre-Dame-de-Miséricorde ou Bon-Pasteur « , appelées aussi » sœurs de l’Enfance de Jésus et de Marie « . Une maison et un jardin viennent compléter la propriété en 1858.
– En 1906, suite à un décret du 12 juillet 1906 consécutif à la Loi de séparation des Églises et de l’État adoptée le 9 décembre 1905, le pensionnat est fermé.
– En 1917, la congrégation fonde un orphelinat de guerre.
– En 1934 un établissement d’hospitalisation privé pour les enfants orphelins et nécessiteux se substitue au pensionnat : l’institution Jeanne-d’Arc qui ferme finalement ses portes en 1960.
Historique du musée
En 1973, l’institution ayant vendu les lieux à la ville de Draguignan, les religieuses quittent définitivement les locaux en septembre 1979. Les travaux d’aménagement débutent à partir de 1980 et les collections du musée des Arts et Traditions Populaires y sont progressivement installées. Les travaux sont achevés en 1983 et le musée inauguré en 1985.
En 2009, compte tenu des caractéristiques historiques du site et de la proximité immédiate avec le musée des Arts et Traditions Populaires, la Communauté d’Agglomération dracénoise a décidé, au titre de ses compétences culture et tourisme, d’acquérir le Moulin Buisson afin d’étendre le musée des A.T.P. pour y réaliser une exposition permanente ouverte au public relatif à l’oléiculture.
La fréquentation du musée a été évaluée à 11 171 visiteurs en 2012.
Source : http://www.dracenie.com/
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