Rue de l’Observance
Elle dessine le pourtour oriental de l’enceinte médiévale et se trouvait empruntée comme voie publique en direction de Figanières, Grasse ou simplement pour se rendre aux moulins qui marquaient son extrémité nord.
Elle fait partie des lieux les plus anciennement peuplés de Draguignan.
Historique
Dès la fin du XVe siècle, ces » lices » se vendirent, et se construisirent en remontant depuis le Logis des 3 Rois. Au début du XVIe siècle, ce fut la consécration : la rue reçut un pavement et devint le faubourg le plus important de la ville. Deux bâtiments majeurs s’y installèrent : le couvent de l’Observance en 1500 et la Maison du Roi (Tribunal) à la fin du XVIe siècle.
Au grand siècle, elle devint la rue des gens de Loi. Au XVIIIe siècle, le quartier de l’Observance était le rendez-vous de la noblesse, qui y résidait en permanence ou pour la saison d’hiver, un petit faubourg Saint-Germain où l’aristocratie dracénoise tiendra son dernier salon.
» Jusque dans la misère de la décadence elle conserve son grand air » écrivait Mireur au début du siècle. Que dirait-il de nos jours…
Au-dessus de la porte du numéro 46 figure le portrait de Sandor Kisfaludy et une plaque à son nom rappelle qu’il a habité cette maison
Au N°46 séjourna en 1796 Sandor Kisfaludy, officier hongrois fait prisonnier en Italie par le général Bonaparte. Ce dernier deviendra le chantre de la poésie hongroise inspiré par une jeune dracénoise Julie Caroline d’Esclapon habitant au N°31. La porte du N°21 présente des symboles maçonniques.
Source : http://transenprovence.over-blog.com/
Source : Draguignan – Le Temps Retrouvé – Pierre Jean Gayrard – Éd. Équinoxe
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