Claude Gay.

Catégorie : Adresse : Adresse indiqué non trouvé

Claude Gay… Botaniste, naturaliste et historien 

Une carrière de chercheur.

Il est né à Draguignan le 18 mars 1800 et il est mort à Flayosc, le 29 novembre 1873

Explorateur et savant, il a effectué les premières études approfondies de la flore, de la faune, de la géologie et de la géographie du Chili.

Après diverses excursions, notamment en Grèce et en Asie mineure, en 1828, il part au Chili pour enseigner la physique et l’histoire naturelle dans un collège de Santiago. Il n’est alors qu’un jeune savant quand il débarque à Valparaiso.

Fort timide, mais drôle, il a toujours moyen de faire rire et d’étonner son monde. Il connaît quelques tours de jonglerie ; cela lui rendra service chez les indiens et auprès des enfants de la société aristocratique de Santiago.

Il tombe amoureux du Chili et y consacrera sa vie.

C’est en 1830 qu’il signe un contrat avec le gouvernement chilien pour entamer diverses recherches scientifiques.

La passion de la connaissance et l’amour du pays vont se conjuguer chez lui pour favoriser la découverte précise d’un univers peuplé d’animaux et de plantes. 

 

Il revient en France en 1832 et fait don de ses collections au Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, qui est l’un des plus anciens établissements mondiaux de ce type.

Il retourne à nouveau au Chili en 1834 et explore à nouveau le pays durant quatre ans. Après avoir visité le Pérou en 1839, il s’installe à Santiago où il rédige son Historia fisica y politica de Chile qui est publiée par le gouvernement du pays entre 1844 et 1871, et qui lui vaut l’attribution de la Légion d’honneur du gouvernement français.

 

En 1841, avant de revenir en France l’année suivante pour y travailler sur son ouvrage, le gouvernement de José Joaquin Pietro

(1786-1854) lui confère la nationalité chilienne. Il est correspondant du Muséum en 1831 et il est élu à la première présentation membre de l’Académie des sciences en 1856. 

Claude Gay est alors envoyé entre 1856 et 1858 en Russie et en Tartarie, puis, vers la fin de 1858 et en 1860, aux États-Unis, où il étudie le système des mines.

En 1863, il retourne une dernière fois au Chili pour revoir le pays qui l’a accueilli et les amis qu’il s’y est fait là-bas.

Pour composer son Histoire physique et politique du Chili, Claude Gay aura parcouru le pays pendant des années, d’Atacama à Chiloé, rassemblant une centaine d’espèces et d’échantillons lors d’expéditions scientifiques ou des voyages solitaires itinérants, toujours en essayant de synthétiser les caractéristiques de chaque lieu. Durant ces explorations, par goût du risque ou guidé par la curiosité et la soif de savoir au point de devenir intrépide – à moins que ce soit dans le but d’écrire de belles lignes – Claude Gay n’hésitait pas à quitter les sentiers pavés, comme il a pu l’écrire dans ses carnets :

« Un étroit sentier, coupé par de profonds ravins ou encombré de formations rocheuses sur lesquelles la pointe des pieds ou le bout des doigts trouvent à peine de quoi se poser, est le seul et unique chemin qui s’offre à l’imprudent voyageur ».

« Mon âme se grandissait en raison des dangers que je venais de vaincre, comme si je me croyais au-dessus de tous pour m’être hissé à des altitudes supérieures. Et enfin, mes désirs étaient satisfaits parce que je pouvais étudier l’ensemble géologique formé par cette haute et passionnante montagne ».

 

Ancien élève du collège de Draguignan, il lui a laissé à sa mort un legs important : 

« Je lègue une rente de 1 000 francs-or au collège de Draguignan pour fonder trois prix annuels : un prix de littérature française, un prix de littérature latine, un prix de sciences mathématiques ou physiques. Les prix seront alloués aux élèves qui auront obtenu les premières places dans leurs classes ».

Les prix furent décernés pour la première fois en 1879, puis supprimés faute de nouveaux moyens, en 1968.

 

Une place de Draguignan porte le nom du botaniste et son visage est peint sur la façade d’un bâtiment donnant sur cette place. L’œuvre est composée de plusieurs centaines d’animaux formant le visage du naturaliste. 

 

Au Chili, il y a à Vitacura une Fundación Claudio Gay. Et, c’est sans oublier que son nom a été attribué à certains lieux à Santiago, Talagante, Talcahuano, Villa Alemana…

 

Ce ne sont pas moins de 30 volumes qui constituent son Histoire physique et politique du Chili : 8 volumes d’histoire, 8 de botanique et 8 de zoologie, auxquels s’ajoutent 2 volumes de documents historiques, 2 grands atlas et 2 volumes sur l’agriculture. Soit 20 cartes, 315 illustrations, 55 vues et figures chiliennes typiques, 235 études botaniques, ornithologiques et zoologiques, pour certaines colorées à la main. Les informations fournies sont inestimables pour les chercheurs et les historiens du monde entier, et ont constitué les premières expressions graphiques de la vie et de la topographie du Chili.

 

Le volume, l‘atlas in-folio publié en 1854 que la médiathèque de Hyères a acquis, augmenta ainsi sa collection de représentations botaniques tout en rendant hommage à un illustre varois, comprenant les 83 planches de phanérogames (les planches 1 à 7 sont en couleur) et 15 planches de cryptogames, soit l’ensemble des plantes de cette Histoire physique et politique du Chili. Conservé avec soins dans les réserves de l’Espace patrimoine de la médiathèque, l’ouvrage de Claude Gay s’ajoute à la belle liste des trésors composant les fonds de la ville d’Hyères.

 

Entre autre publications : 

  • Noticias sobre las islas de Juan Fernandez, Valparaíso, 1840
  • Historia física y política de Chile, Paris, 1844-1848
  • Origine de la pomme de terre, Paris, 1851
  • Atlas de la historia física y política de Chile, Paris, 1854
  • Triple variation de l’aiguille d’amiante dans les parties Ouest de l’Amérique, Paris, 1854
  • Carte générale du Chili, Paris, 1855
  • Considérations sur les mines du Pérou, comparées aux mines du Chili, Paris, 1855
  • Notes sur le Brasil, Buenos Ayres, et Rio de Janeiro, Paris, 1856
  • Rapport à l’Académie des Sciences sur les mines des États-Unis, Paris, 1861

 

Source : https://mediatheque.ville-hyeres.fr/

Source : http://www.passionprovence.org/archives/

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Gay

Autre lien

0 réponses

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *